Les machines derrière Valencroix… et ce qu’elles ne font pas

On me demande souvent : « Quelles machines utilises-tu ? »
Je pourrais répondre en une phrase… mais ce serait passer à côté d’un point essentiel : mes machines ne sont qu’un outil. Elles sont précieuses, certes, mais elles ne créent pas à ma place.

Mes compagnes de travail

Dans mon atelier à Valenciennes, je travaille avec trois machines à coudre industrielles :

  • Une machine simple entraînement, parfaite pour les tissus plus légers et les travaux qui demandent finesse et précision.

  • Deux machines triple entraînement, taillées pour les matières épaisses, les coutures solides et régulières, et les projets où la puissance est indispensable.

Ces choix ne sont pas le fruit du hasard. Ils viennent de mes besoins précis, affinés au fil des années et des projets, pour répondre aux exigences de mes créations.

Ce qu’aucune machine ne remplacera

Même la meilleure machine industrielle ne choisira pas un tissu harmonieux, ne fera pas un raccord parfait et ne décidera pas d’une finition élégante.

C’est là que commence mon travail d’artisan :

  • Sélectionner des matières d’exception

  • Maîtriser les techniques adaptées à chaque projet

  • Ajuster si une matière réagit différemment que prévu

  • Veiller à chaque détail jusqu’à la dernière couture

L’essentiel n’est pas la machine, mais la main qui la guide.
Posséder les mêmes machines que moi ne donnera pas les mêmes sacs que Valencroix.

C’est comme avoir la même casserole qu’un chef étoilé : l’outil compte, mais il n’a pas de talent en lui-même.

En conclusion

Oui, mes machines sont industrielles et puissantes.
Non, elles ne sont pas “le secret” de mes créations.
Le secret, c’est le regard, la patience et l’exigence que je mets dans chaque sac.

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